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Les phares sur La Vélodyssée

Ouvrez les yeux et découvrez au fil de la piste, les phares sur La Vélodyssée...

Moyen de repère et d'information pour les marins, les phares maritimes font partie du patrimoine architectural et technique français.

En voyage sur La Vélodyssée, vous allez probablement croiser l'un d'entre eux. Visibles depuis la piste, ou accessibles via un petit crochet (comme ceux sur les îles), les phares rythment les paysages au fil de votre aventure. On vous propose un petit tour d'horizon pour être incollable sur ces monuments de la Mer, avant ou pendant votre voyage !

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Le phare de l'île de Batz :

Situé sur la pointe ouest de l'île de Batz, le phare a fini d'être construit en 1837. Haut de 44 mètres, l'ascension des 198 marches du phare, vous permet de jouir d'une vue à couper le souffle sur l'île, le chenal, la Baie de Morlaix, les Sept-Îles et la silhouette des Monts d'Arrée.

Les anciens appartements du gardien au premier étage, accueillent une exposition "Batz avec les vents". Au rez-de-chaussée, un étrange poste de pilotage donne accès à la vue du sommet du phare pour ceux qui ne souhaitent pas gravir ses 198 marches ! Plus d'information concernant les visites ici.

Il figure aux Monuments historiques depuis 2015.

Le phare des Dames :

Situé sur l'île de Noirmoutier, à la pointe des Dames, dans le bois de la Chaize, ce phare mesure 18,77 mètres. Construit entre 1865 et 1867, le phare des Dames éclaire les marins et les bateaux depuis le début de sa construction, malgré une suspension entre 1954 et 1955. Le phare est un bâtiment à longs-pans et pignons, servant de logement au gardien, d'où s'élève une tourelle sur le pignon qui porte la lanterne.

Il est inscrit au titre des Monuments historiques depuis le 29 novembre 2011.

Il est aujourd'hui automatisé, gardienné, mais ne se visite pas.

Grand Phare de l'île d'Yeu :

Situé sur la butte de la Petite Foule, au nord de l'île d'Yeu, le phare mesure 37,50 mètres.

Le phare que l'on peut admirer aujourd'hui n'a pas toujours été. Le premier phare fut érigé en 1830 puis détruit le 25 août 1944 par les troupes allemandes. Il fut remplacé dès 1951 par le phare actuel, aux lignes modernes afin de sécuriser la navigation au sud de la Loire. Le phare est automatisé depuis 1980 et se visite toujours.

Depuis le 29 novembre 2011, le Grand Phare de l'île d'Yeu figure dans l'inventaire de Monuments historiques.

Plus d'information ici concernant les visites.

Le phare des Corbeaux :

Situé à la pointe des Corbeaux à l'extrémité sud de l'île d'Yeu, le phare se porte sur 19,20 mètres.

Le premier phare a vu le jour en 1862, mais fut détruit par les troupes allemandes le 25 août 1944, en même temps que le Grand Phare de l'île. Il a été reconstruit en 1950 selon une architecture Art Déco.

Sa portée est de 18,5 milles (environ 34 km). Il est automatisé et télécontrôlé depuis le Grand Phare de l’île d’Yeu.

Le phare des Corbeaux figure aux Monuments historiques depuis le 1^er décembre 2011.

Le phare du Grouin du Cou :

Le phare est situé à la pointe de Grouin du Cou à la Tranche-sur-Mer et il mesure 16,33 mètres.

Construit une première fois en 1867, il venait remplacer le fanal édifié en 1831. Pendant la Seconde Guerre mondiale, en février 1944, les gardiens du phare se sont vu interdits de séjour. Six mois plus tard, le phare est dynamité par les Allemands. Il sera alors remplacé par un feu monté sur des poteaux jusqu'en 1953, où un nouveau phare a vu le jour.

Le phare est automatisé depuis 1983.

Le phare des Baleines :

S'élevant sur 57 mètres, sur la commune de Saint-Clément-des-Baleines, le phare offre une vue panoramique sur l'île de Ré et les pertuis. Construit dès 1849 pour renforcer l’action de la vieille tour édifiée sous Vauban, le phare fut inauguré en 1854.

Le vieux phare des Baleines a été classé au titre des Monuments historiques en 1904. L'ensemble des bâtiments du phare des Baleines et son parc avec le mur d'enceinte l'ont rejoint en avril 2011. Et le phare des Baleines et le bâtiment des machines construits au XIX siècle ainsi que le phare des Baleineaux sont classés au titre des Monuments historiques depuis octobre 2012.

Le phare et le parc se visitent toute l'année, plus d'informations concernant les visites ici.

Le phare du Quai Valin :

Situé au fond du bassin du Vieux-Port de La Rochelle, le phare du Quai Valin est un phare d'alignement, qui a été construit en 1852, en même temps que le phare situé aux pieds de la Tour Saint-Nicolas à La Rochelle.

Initialement de 18 mètres de haut, il est surélevé de 6 mètres en 1855 pour éviter d'être confondu avec les lumières de la ville. Il est identifiable à sa tour octogonale en pierres lisses blanches accolée à la façade d'une maison à deux niveaux avec un toit à la Mansart.

Non gardienné et automatisé, le phare fonctionne toujours, secondé par le phare de l'autre côté du bassin, mais il ne se visite pas.

Il est inscrit aux Monuments historiques depuis 2011, comme son voisin d'en face.

Le phare de l'île d'Aix :

La particularité du phare de l'île d'Aix, c'est qu'il est constitué de deux tours hautes de 25,3m - on vous l'accorde, on ne s'en rend pas compte sur cette photo !

La tour porte feu a été mise en service en 1841 et la tour porte écran a été construite en 1889. Le sommet des tours, aujourd'hui rouge, était initialement noir, jusqu'en 1995. Le phare ne se visite pas, mais il est toujours en service, même s'il n'est plus gardienné. Son dernier gardien était une femme, Jacqueline Cochard, de 1983 à 1994, date de l'automatisation des feux. Le phare est également contrôlé à distance depuis le port de La Pallice à La Rochelle.

Il figure au patrimoine des Monuments historiques depuis 2011.

Le phare de Chassiron :

Situé à l'extrémité nord de l'île, près de Saint-Denis-d'Oléron, juché sur une falaise rocheuse, le phare de Chassiron, s'élève de 50 mètres.

La première tour du phare a été construite sur ordre de Colbert en 1685. C'est le second feu construit sur les côtes françaises après celui de Cordouan. À l'origine entièrement blanc, le phare a revêtu en 1926, ses bandes noires afin d'augmenter sa distance de visibilité et limiter la confusion avec son voisin, le phare des Baleines.

Il est classé aux Monuments historiques depuis 2012.

Après avoir grimpé les 224 marches, vous arrivez à la rotonde du phare. Elle y abrite un musée qui s'intéresse à la découverte des pêches traditionnelles, à la viticulture et au maraîchage. Le phare se visite toute l'année, plus d'informations sur le site du phare de Chassiron.

Le phare de Terre-Nègre :

Situé sur la pointe de Terre-Nègre, à Saint-Palais-sur-Mer, il sert à baliser la passe sud de l'estuaire de la Gironde et à signaler la présence d'un banc de sable dangereux.

Le phare est sorti de terre entre 1770, mais il n'a eu son feu qu'à partir 1836, à la suite de plusieurs requêtes déposées au Ministère de la marine par différents navigateurs. Sous l'Occupation, le phare a servi d'observatoire aux soldats de la Wehrmacht. Ayant été endommagé pendant la guerre, le phare a été remis en état, immédiatement après la guerre.

Le phare mesure 26,60 mètres, pour arriver au feu, il faut grimper les 143 marches d'un escalier à vis et à noyau central.
Il est inscrit au patrimoine des Monuments historique depuis 2011.

Le Phare de la Coubre :

Le phare que l'on peut admirer aujourd'hui sur la commune de La Tremblade a été édifié en 1904 et mis en service le 1er octobre 1905, il est ainsi le troisième des phares de La Coubre. Il s'élève sur 64 mètres et est reconnaissable par ses couleurs rouge et blanc. Il faut gravir 300 marches avant d'arriver au sommet.

Le phare est inscrit au patrimoine des Monuments historiques depuis 2011.

Il est ouvert aux visiteurs d'avril à octobre, plus d'information à retrouver ici.

Le phare de Grave :

Le phare de Grave ou de la Pointe de la Grave est situé sur la commune du Verdon-sur-Mer.

Construit en 1860, son architecture le rend facilement reconnaissable : sa tour carrée, blanche, et ses chaînes d’angle noires. Il s'agit du troisième phare sur cet emplacement, les précédents ayant été détruits par la mer ou par l'homme.

Le phare de Grave se dresse sur 29,2 mètres et se situe à 35 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le phare est automatisé depuis 1955 et il figure aux Monuments historiques depuis 2009.

Dans les locaux jouxtant la tour, on retrouve le musée du phare de Cordouan et des Phares et Balises.

Il se visite en été, plus d'information ici.

Le phare de Cordouan :

Celui que l'on surnomme le Versailles de la Mer ou encore le Roi des phares, est un chef-d'œuvre du patrimoine architectural et technique français. Il est en activité depuis 4 siècles ! Édifié en 1611, le phare de Cordouan a subi plusieurs démolitions et évolutions comme l'exhaussement de la tour en 1790.

Situé sur le plateau de Cordouan à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, le phare s'élève sur 67,50m.

Il est le premier phare classé au titre des Monuments historiques en 1862 et il figure au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis juillet 2021.

Grâce à la technologie, vous pouvez faire une visite virtuelle du phare et voir son évolution depuis sa construction, de jour comme de nuit, sous la pluie ou par beau temps ou encore à marée haute ou basse.

Le phare d'Hourtin :

Le phare d'Hourtin, ou plutôt, les phares d'Hourtin, sont deux tours en brique de 27 mètres de haut, installées à 200 mètres de distance l'une de l'autre. Les phares sont situés dans les dunes littorales d'Hourtin, entre l'océan Atlantique et le lac Carcans-Hourtin.

Les phares ont été construits en 1860, aujourd'hui seul la tour nord, est encore en activité, tandis que la tour sud occupe une antenne de télémesure de la DGA.

Le phare nord et les logements des gardiens sont inscrits aux Monuments historiques depuis 2009.

Le phare de Cap-Ferret :

Bâti sur la presqu'île du Cap-Ferret, le phare se situe entre le bassin d'Arcachon et l'océan Atlantique et se dresse sur 52 mètres.

Construit en 1840, il a été détruit en 1944 sous l'Occupation allemande. Réédifié en 1947, il est automatisé depuis 1995. Véritable marqueur de l’identité maritime du bassin d’Arcachon, le phare du Cap Ferret possède une architecture imposante. Aujourd’hui, le phare associe harmonieusement des éléments classiques et d’origine à des réalisations plus contemporaines structurées autour de matériaux d’acier et verre. Pour rejoindre le sommet, il faut gravir 258 marches, au terme desquelles, une vue spectaculaire vous attend !

Le phare figure aux Monuments historiques depuis 2009. Il se visite toujours, et attire une foule de curieux chaque année. Plus d'information concernant les visites ici. Une visite virtuelle du phare est aussi possible.

Le phare de Contis :

Construit en 1862, le phare est situé sur la commune de Saint-Julien-en-Born, sur La Vélodyssée.

À l’origine tout blanc, il a été repeint dans les années trente avec deux bandes noires en vis d’Archimède s’enroulant autour de la construction. En 1944, il échappe de peu à la destruction, les Allemands n’ayant bombardé que la lanterne.

L'unique phare des Landes s'élève sur 38 mètres, portant sa lanterne à 52 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il est aujourd'hui automatisé et inscrit aux Monuments historiques depuis 2009.

Le phare se visite, pour accéder à la coupole, empruntez l’escalier en fonte de 184 marches et découvrez un panorama d’exception entre le vert de la forêt, le sable fin, les dunes et l'immensité de l'océan.

Le phare de Biarritz :

Érigé en 1834, le phare de Biarritz domine le cap Hainsart qui marque la limite entre la côte sablonneuse des Landes et la côte rocheuse du Pays basque.

Fier de ses 248 marches, le phare se dresse sur 47,5 mètres, à environ 75 mètres au-dessus du niveau de la mer. Son dôme en cuivre est décoré de douze têtes de lion différentes en bronze, servant de gargouilles. Le phare est classé aux Monuments historiques depuis 2009.

Petite anecdote ? Le 24 août 2019, le phare de Biarritz a accueilli les chefs d'État ou de gouvernement du G7, lors d'un dîner.

Le phare est visible depuis La Vélodyssée et il se visite, plus d'informations sur cette page.

Maintenant, que vous êtes incollable sur les phares de La Vélodyssée ! Il ne vous reste plus qu'à pédaler pour les découvrir ou les redécouvrir !

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